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February 28, 2010 676 comments

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Comment user du brainstorming neuronal pour lancer de manière rentable de nouveaux produits

February 23, 2010 16 comments

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Par Marquis Codjia

Lancer des nouveaux produits de nos jours ne devrait plus être une corvée stratégique pour les conseils d’administration des entreprises. Contrairement au consensus courant parmi beaucoup de directeurs de vente et spécialistes en publicité, les méthodes naguère employées dans la conception, le test et le lancement des nouveaux produits semblent éculées, dispendieuses ou incompatibles lorsqu’elles sont jaugées à l’aune de la dynamique qui régit les marchés globaux contemporains.

Ergo, de nouvelles techniques doivent remplacer ou être ajoutées aux arrangements existants afin de métamorphoser une idée en gestation dans l’esprit d’un jeune ingénieur en un produit fini original pouvant satisfaire les clients.

L’Internet, avec son ubiquité croissante et son omnipotence numérique, devrait être l’épicentre de ces techniques si les entreprises veulent rester compétitives.

Traditionnellement, les sociétés comptaient sur une panoplie impressionnante et sophistiquée de processus et de départements pour administrer leurs efforts en innovation et en R&D. Suivant l’industrie et le cycle du produit, entre autres facteurs, des légions entières de scientifiques peuplant les départements de R&D pouvaient s’associer au département marketing et aux agences de publicité pour dénicher le nouveau produit parfait.

Similairement, les employés sont souvent invités à partager leurs perspicacités lors de séances de brainstorming (remue-méninges) tandis que les avis des clients sont soigneusement rassemblés et étudiés par l’entremise de sondages en ligne, de procédures de télémarketing, de foires commerciales, ou de rencontres avec le service-clientèle.

Quatre sources de remue-méninges neuronal et relativement bon marché sont accessibles à la plupart des compagnies à l’heure actuelle. Ces sources se fondent fortement sur des données globales provenant d’Internet pour construire un corpus d’intelligence artificielle qui peut être analysé et simulé par ordinateur pour déceler des futurs besoins chez des clients potentiels.

Selon la taille de la compagnie et sa robustesse financière, des outils analytiques sophistiqués ou des simples tableurs peuvent être utilisés pour extraire des statistiques d’une valeur inestimable.

Site Web de société

Les sociétés peuvent tirer un meilleur profit de leurs propres portails Internet en créant ou en améliorant leurs plateformes d’e-commerce et en rénovant l’ergonomie de leurs sites. La simple collecte de données d’achat quand les clients demandent des renseignements sur des produits ou opèrent des achats n’est plus suffisante; les entreprises doivent concevoir une tactique astucieuse pour décrocher de meilleures informations de la clientèle. Un exemple de tactique de sondage bon marché est d’insérer 2 ou 3 questions « prospectives » à la fin du processus d’achat (par exemple : qu’est-ce qui améliorerait le produit X ? Seriez-vous plus tentés d’acheter le produit Y si nous ajoutions des fonctionnalités  supplémentaires?). Une autre idée est d’offrir des articles gratuits quand des clients évaluent des produits actuels ou en phase de lancement.

Google et d’autres moteurs de recherche

Efficacement utilisé, Google peut s’avérer un outil quantitatif puissant que les organisations peuvent déployer pour capter la psyché collective globale du moment et déterrer les bonnes idées qui constitueront la base des futurs best-sellers.

Mieux, cet outil est gratuit. En plus de la «barre de recherche Google» et les fonctionnalités usuelles, d’autres dispositifs sont couramment disponibles à Google Tendances. Voilà où réside la magie. Les sociétés et même les entrepreneurs peuvent exploiter cette « générosité numérique » et utiliser des outils d’analyse sophistiqués pour étudier des informations spécifiques à leurs industries, zones géographiques ou caractéristiques de clientèle. D’autres moteurs de recherche offrent les mêmes services, comme Yahoo! Buzz et Microsoft Bing Xrank.

Forums ou groupes de discussion en ligne

Les firmes peuvent utiliser l’avantage stratégique qu’offre l’anonymat pour examiner le potentiel de leurs futurs produits dans les forums ou les groupes de discussion en ligne qui se rapportent à leur marché cible. Etant donné la pléthore de sites, il serait extrêmement fructueux pour les sociétés intéressées de s’imprégner des tendances passées et présentes de leurs clients potentiels. Une simple idée pour mesurer ces données est d’entamer une discussion sur un sujet  étroitement lié à la compagnie, à ses produits ou à une industrie spécifique en général.

Facebook et autres réseaux sociaux

En conclusion, Facebook et d’autres portails sociaux de taille et de popularité analogues offrent un certain nombre de dispositifs intéressants et faciles à utiliser que les sociétés peuvent exploiter pour augmenter leur visibilité sur le marché et rassembler des données utiles sur la clientèle courante et potentielle. Sur Facebook spécifiquement, les sociétés peuvent ouvrir une page d’organisation, une page régulière et de divers groupes de discussion pour favoriser leur marque et rénover leur collecte de données.

Asymétrie concurrentielle vs. Stratégie d’entreprise : les dangers d’un fossé béant

February 20, 2010 35 comments

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par Marquis Codjia

Dans le passé, les stratèges d’entreprise cherchaient à maximiser la rentabilité globale des firmes en concevant les meilleurs modes opérationnels qui contribueraient à atteindre efficacement les buts recherchés. Une telle stratégie tirait d’ordinaire profit des analogies endogènes d’un marché homogène ou d’une zone géographique, telle que la culture, le paysage législatif, l’uniformité des politiques monétaires ou fiscales, et l’affinité sociopolitique.

Ce système de similitudes était observé en Amérique du Nord entre le Canada et les Etats-Unis, en Europe de l’ouest avant l’Accord de Schengen qui préconisa une intégration économique plus élevée dans la fédération européenne, et au Japon dans son fief économique et géopolitique asiatique. Il s’était révélé très avantageux pour nombre de compagnies parce que la proximité stratégique leur permit d’avoir des coûts d’exécution plus bas et une rentabilité plus élevée.

De nos jours,  la globalisation et sa cohorte d’incertitudes rééquilibrent le paysage économique et penchent la balance stratégique dans des directions surprenantes. La globalisation force les compagnies à passer en revue leurs pratiques tactiques en raison des difficultés d’exécution inhérentes dans les environnements transculturels.

Tactique ne doit pas être confondue avec stratégie. La première traite en détail des procédés établis par la dernière afin de réaliser les objectifs définis.

La nécessité de contrôler et d’instiller un grain d’homogénéité dans le marché global a forcé les gouvernements occidentaux – principalement – à fonder des structures qui promouvraient des mesures antiprotectionnistes et une plus grande coordination législative dans les affaires internationales. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), l’ALÉNA ou Accord de libre-échange nord-américain, et la Zone Euro sont des exemples de tels établissements ou zones.

Bien que ces organismes internationaux aient aidé à rendre le libre-échange capitaliste le dogme préféré dans les échanges globaux, ils se sont avérés inefficaces dans l’instauration d’un environnement économique commun dans lequel les sociétés peuvent opérer la même stratégie pour réaliser leurs buts à travers des zones ou des marchés géographiques.

Cet échec est dû à la kyrielle complexe d’événements qui ont lieu quotidiennement dans l’arène globale et qui contraignent les chefs d’entreprise à inclure de nouveaux facteurs dans leurs matrices stratégiques.

Une matrice stratégique indique comment une entité peut efficacement atteindre la rentabilité en juxtaposant des facteurs tels que l’emplacement du magasin, les modes opératoires, l’offre de marchandises ou de services, la politique de prix, l’ambiance dans le magasin et le service-clientèle, et les méthodes promotionnelles.

Ces nouveaux facteurs sont divers et complexes; par conséquent, une liste analytique approfondie ne pourrait être le propos de cet article. Quelques tendances émergentes se rapportent à la vente en ligne, une présence publique plus élevée, l’activisme d’actionnaire, les transactions militaires avec les fournisseurs nationaux ou étrangers, les effets de terrorisme et de guerre, et les questions de propriété intellectuelle.

Les chefs d’entreprise regroupent habituellement certaines de ces questions dans plusieurs fonctions internes : gestion de risques, relations avec le gouvernement, questions de régulation, vente, ressources humaines, etc., et les résolvent à des échelons plus élevés seulement lorsque leur énormité exige une prise de décision à haut niveau.

Cette approche est incorrecte parce qu’elle ne tient pas compte de l’origine systémique de la stratégie d’entreprise et le fait qu’elle doit inclure tous les risques et objectifs de l’organisation pour être réussie. Les menaces citées précédemment sont complexes et diverses, et elles changent habituellement les équilibres de marché en permettant, par exemple, à de petites sociétés de concurrencer des plus grands rivaux sur des marchés qu’elles n’auraient pas pu pénétrer auparavant.

C’est la raison pour laquelle je qualifie ce nouveau phénomène d’«asymétrie concurrentielle».

De nombreux articles de journaux illustrent le phénomène d’asymétrie concurrentielle dans le marché. Des marques de luxe occidentales sont de nos jours confrontées à la concurrence féroce de contrefaçons fabriquées en Chine, alors que les mammouths pharmaceutiques américains comme Pfizer et Johnson & Johnson assistent impuissamment à la métamorphose de leurs médicaments d’origine en génériques venant d’Inde. Un autre exemple est la confrontation entre l’actionnaire activiste Carl Icahn et la direction de Time Warner, lequel demandait un changement de stratégie de l’entreprise ou de la structure d’organisation (désinvestissement de segment, fusion, acquisition, etc.).

D’autres exemples incluent la plainte de Boeing auprès de la Cour des Comptes des États-Unis après avoir perdu un contrat de ventes d’armes à l’armée américaine au profit de Northrop Grumman Corp. et l’européen EADS, ou encore la bataille judiciaire durant 8 ans entre McDonald et le restaurateur malaysien McCurry au sujet de l’utilisation illégale de la marque déposée « Mc ».

Ces occurrences sont évidemment délétères pour la plupart des sociétés dans l’hémisphère occidental parce que cette rivalité asymétrique les prive des bénéfices que leurs investissements en R&D auraient dû leur procurer sur une longue période. La menace vient principalement des pays sous-développés et émergents parce que les marchés européens, américains et japonais maintenant matures n’offrent plus des perspectives maximales de croissance et jouissent d’un environnement légal qui annihile toute velléité de malfaisance en matière de propriété intellectuelle.

Les grandes compagnies ne peuvent pas sous-estimer l’importance de ces nouveaux phénomènes parce qu’elles peuvent non seulement perdre leur part de marché interne mais aussi assister à l’érosion de leurs bénéfices sur ces marchés internationaux où les taux de croissance sont plus soutenus.

Je finirai avec quelques questions de géoéconomie : comment la colère récente de Google  contre la Chine affectera la stratégie de l’entreprise étant donné que 300 millions d’utilisateurs chinois constituent une niche non négligeable? Que pourrait-on dire de sa stratégie globale en Asie? Les affaires prendront-elles le dessus sur la politique? La sortie potentielle de Google du marché chinois propulsera-t-elle son rival Baidu au premier rang chinois et mondial? Comment cela affectera la stratégie de l’entreprise pour le lancement d’autres produits dans un pays d’environ 1.3 milliard de clients potentiels? Comment ceci affectera la rentabilité globale de Google ?

5 Recettes Pour Réussir Votre Entrevue

February 17, 2010 41 comments

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Ecrire un blog est comme remplir un journal intime parce qu’il permet non seulement de partager des perspectives sur des sujets importants ou parfois étranges d’une vie mais aussi d’échanger quelques petits secrets. Et j’ai décidé aujourd’hui de partager avec vous un petit secret sur la meilleure manière de surmonter la pression inestimable d’une entrevue d’emploi et en même temps augmenter énormément vos chances de trouver votre boulot idéal.

Les recettes que je partage ici viennent de ma propre expérience personnelle et de mon parcours professionnel. Beaucoup d’informations ont été glanées de mes observations sur le monde de l’emploi, la psychologie et la sphère politique.

Etrange mosaïque, n’est-ce pas?

Pas aussi étrange si l’on se rend compte que la plupart d’entre nous vivant dans les mégalopoles modernes « civilisées » doivent satisfaire leurs besoins physiologiques de base (par exemple : s’alimenter), faire des choix quotidiens qui influenceront le reste de nos vies et participer, de gré ou de force, à la gestion des affaires de la communauté dans laquelle nous vivons.

Autrement dit, nous devons travailler, prendre des décisions personnelles et élire nos représentants au gouvernement.

Sans aucun doute, j’ai appris au cours des années que les politiciens, de par la nature même de leur travail, sont, simultanément, les meilleurs spécialistes de  demande d’emploi et d’embauche.

On se comprend? Pas encore. Permettez-moi d’expliciter un petit peu.

Nos élus sont d’ordinaire soumis aux questionnements des électeurs (via les médias) dans des cadres publics. Prise contextuellement, cette situation entraîne un fardeau incroyable sur quelqu’un qui doit rendre compte à toute une collectivité. Une bonne illustration en est le nombre époustouflant de débats auquel sont soumis les candidats à l’élection présidentielle aux États-Unis.

Pensez, par exemple, aux élections locales ou aux auditions sénatoriales  pour confirmer les ministres du gouvernement fédéral américain. Ou cet instant où vous avez dû répondre à des questions lors de grandes réunions familiales

Le citoyen lambda, en revanche, est accoutumé à des entrevues individuelles dans des sphères plus privées. Même les postes de cadre n’exigent, tout au plus, qu’une entrevue de groupe limité (conseil d’administration ou autre).

Les politiciens sont devenus ainsi experts dans l’art de la parfaite entrevue et entretiennent un niveau qualitatif élevé dans leur discours. En conséquence, ils doivent avoir l’appui d’un entourage compétent, et ceci explique leurs exigences qualitatives quand il s’agit d’embaucher du  personnel.

J’appelle « R-E-A-D-Y » (PRÊT, en anglais) les étapes d’une bonne préparation d’entrevue et, bien que je ne puisse garantir leur efficacité dans tous les cas, je peux du moins témoigner de l’utilité de cette technique dans la réduction de stress pré-entrevue dans mon propre cas.

Voici les 5 étapes (et leurs équivalents en anglais).

Reputation   =>       Réputation

Esteem          =>       Estime

Ability            =>       Habileté

Directness    =>       Franchise

Yearning       =>       Préparation

REPUTATION

Votre réputation vous définit; c’est votre marque. Les gens vous jugeront d’abord sur votre réputation. Les préjudices et les clichés, au niveau social, sont la plupart du temps enracinés dans la réputation ou la rumeur. J’ai récemment écrit sur le risque de réputation des entreprises mais je dois admettre que celui-ci s’applique aussi aux individus.

D’abord, vous devez prendre grand soin de votre renommée dans les réseaux professionnels et sociaux.

Vous êtes-vous jamais demandé si vous voteriez pour un politicien à mauvaise réputation?

Dans un monde de plus en plus dominé par l’internet, vous devez faire attention à ce que j’appelle votre « tenue numérique », c’est-à-dire la manière dont vous vous comportez en ligne, particulièrement sur les sites sociaux et les forums. Les données numériques peuvent toujours être retrouvées même si elles avaient été précédemment supprimées ; donc, évitez ces commentaires dérogatoires (le pire est de critiquer votre ancien ou actuel patron ou même votre société) ou ces images blessantes que vous postez en ligne. Ne soyez pas licencié à cause de Facebook !

Encore une fois, la question que vous devez vous poser : éliriez-vous un politicien peu scrupuleux? Combien de politiciens ont enterré leurs carrières prématurément après des scandales? Ou, plus intimement, conseilleriez-vous à un proche d’épouser quelqu’un de mauvais aloi? Évidemment non. Donc ne vous attendez pas à ce qu’un recruteur vous accorde une faveur que vous n’accorderiez pas vous-même si vous étiez à sa place.

ESTIME

Vous devez avoir une grande estime de vous-même ; en d’autres termes, votre amour-propre doit commander votre attitude et votre diction avant et après l’entrevue.

Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les politiciens sont célèbres pour leur égo surdimensionné? L’estime engendre le respect. Vous devez respecter l’interviewer parce qu’il ou elle a eu assez de respect pour vous avoir invité à une entrevue. Vous devez être à tout moment courtois, tranquille, confiant et clair

Le respect de soi et de l’interviewer augmentera votre réputation. Par estime, je veux dire ponctualité à l’entrevue et civilité dans le discours en évitant tous mauvaise plaisanterie ou commentaire dérogatoire et blessant. Évitez les « questions chaudes » habituelles comme la religion et la politique; essayez de les éluder ou de rester vague mais poli quand l’interviewer insiste. Parfois, éviter de répondre est la meilleure réponse.

Rappelez-vous : la première impression est toujours la bonne.

HABILETE

Votre habileté se situe dans votre capacité, vos compétences. Ce qui fait de vous un candidat unique. Vous devez être bon (au moins sur papier) pour que le recruteur vous fasse appel en premier lieu. Se dire simplement qu’on est compétent augmente énormément notre confiance en soi. Il faut s’assurer ensuite que votre savoir-faire « théorique » tel qu’indiqué sur le C.V. équivaut à votre niveau professionnel réel.

Vous serez interviewé sûrement par votre futur patron avant qu’une décision d’embauche ne soit prise. Dites-vous que cet éventuel patron sait autant, sinon davantage, que vous dans votre domaine et si vous ne semblez pas trop convainquant pendant l’entrevue, vous n’obtiendrez jamais ce poste de rêve dans cette compagnie.

Un cas politique d’incompétence professionnelle notoire fut l’inefficacité du programme d’évacuation des victimes de l’ouragan Katrina sous l’intendance de Michael Brown, l’ancien directeur de l’organisme fédéral des situations d’urgence (FEMA).

FRANCHISE

La franchise se rapporte à votre intégrité. Vous devez être absolument honnête dans tous vos rapports d’affaire, particulièrement sur votre C.V. et dans vos réponses. Les recruteurs sont très rusés et expérimentés de nos jours, et certains vous poseront les mêmes questions en des termes différents pour vérifier l’uniformité de vos réponses.

Si vous prenez soin de votre réputation et respectez l’interviewer, alors vous devez être véridique. Ceci est particulièrement important parce qu’en cas de malhonnêteté, tôt ou tard la compagnie déterrera la menterie et mettre fin à votre emploi.

Rappelez-vous l’analogie politique : est-ce que vous, en tant qu’électeur, éliriez ou rééliriez un politicien qui s’est rendu coupable de mensonge?

PREPARATION

Votre préparation est corrélée à votre degré d’engagement dans votre recherche d’emploi et avant l’entrevue. Voulez-vous vraiment travailler pour cette compagnie? Si oui alors vous devez vous préparer.

Faites votre devoir de maison et faites le bien.

Vous devez connaître intimement la société que vous prospectez ainsi que ses rouages internes. Ceci est particulièrement facile si cette société est côtée en bourse et/ou a un site web.

Lisez, lisez plus, et lisez tout à son sujet.

Vous pouvez également employer des sites sociaux et professionnels (par exemple : Linkedin) ou demander à vos proches d’augmenter votre connaissance sur cette société ou même sur l’interviewer. Avoir cette familiarité a une valeur inestimable parce qu’elle facilitera votre connaissance de la mission et des objectifs de la firme, sa culture d’entreprise et ses mouvements stratégiques du moment. Pensez aux longues préparations de débat que les politiciens font habituellement.

Dites-moi maintenant moi: êtes-vous PRÊT ?

Redéfinir le risque dans l’entreprise

February 16, 2010 42 comments

Une nouvelle typologie de risques décime peu à peu la rentabilité des entreprises en ces temps de crise économique. Même si ces risques pris individuellement peuvent etre gérés avec une relative efficacité, divers paradigmes de gestion de risque doivent être mis en œuvre pour limiter leur impact cumulé défavorable.

par Marquis Codjia

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Un facteur important dans la gestion des affaires de l’entreprise se situe non seulement dans les complexités de l’environnement externe et de ses impacts potentiels – délétères ou favorables – sur la rentabilité de la firme mais également dans les facteurs endogènes à l’entité. Les sociétés doivent procéder en permanence à une évaluation panoramique de tous les éléments qui font partie de leur « chaîne de qualité », à savoir l’ensemble des chaînes d’approvisionnements, des canaux de distribution et de leur parts de marché.

L’incertitude reste au cœur de toute idée d’affaire. L’aspect aléatoire est le facteur marquant de toute entreprise qui se veut à but lucratif. Les décideurs sont prompts non seulement à rechercher les meilleurs ingrédients du succès stratégique mais aussi  systémiquement dénicher les modes de fonctionnement au meilleur rapport qualité-prix qui intensifieront de manière pérenne la valeur financière et la compétitivité globale de la firme.

L’incertitude peut être considérée comme une dichotomie inhérente aux décisions quotidiennes se rapportant à l’utilité et au hasard ; en d’autres termes, l’incertitude est l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête des cadres d’entreprise qui leur demande sans cesse s’ils prennent les bonnes décisions et si ces décisions engendreront les meilleurs résultats.

Avoir des bons résultats est indispensable au succès économique de la firme à court terme; cependant, prendre de bonnes décisions est incontournable pour la réussite stratégique à long terme de la plupart des sociétés parce qu’un environnement ergonomique qui stimule structurellement l’apparition des meilleures idées et des procédures les plus efficaces positionne inéluctablement ces entités pour un avantage certain dans l’équilibre concurrentiel.

Les présentes études afférentes au risque soulignent que celui-ci peut se décliner de deux manières : aléatoire et épistémique. Le risque aléatoire se rapporte à une situation de pure chance pure tandis que le risque épistémique est une situation de conflit dont la résolution dépend du seuil d’expérience du décideur et de son jugement. Le dernier risque se retrouve d’habitude dans les rapports entre agents économiques alors que le premier résulte plus de la probabilité. Par exemple, Tony Merna and Faisal F. Al-Thani (2008, page 14) ont qualifié d’aléatoire la découverte du Viagra parce que cette pilule était à l’origine prescrite pour l’angine mais se serait avérée pendant les tests cliniques comme un bon médicament contre l’impuissance sexuelle chez les hommes.

Les spécialistes du risque d’entreprise doivent concevoir continuellement un cadre structuré pour traiter systémiquement les aléas du risque à tous les niveaux du continuum stratégique, tant au niveau supérieur que subalterne. L’incertitude est une pièce maîtresse indissociable du monde des affaires; donc, le risque ne peut jamais être intégralement supprimé. Ceci rend considérablement importante la présence d’un mode opératoire sûr qui accorde une prééminence à la détection, l’analyse et la réduction de tous les risques dans l’entreprise.

Un seul cadre de gestion de risque adapté à tout type de risque

(Risk chart courtesy Astral Computing, Inc.)

L’on rencontre de nos jours divers risques dans le monde des affaires, aussi bien en interne qu’en externe, selon le secteur économique, l’état du marché et la position concurrentielle (monopole ou oligopole, monopsone ou oligopsone, ou concurrence parfaite), ainsi que la direction stratégique que les dirigeants de la firme sont disposés à opérer.

Pour nombre de chefs d’entreprise, la typologie de risque conventionnelle se décline en trois secteurs principaux qui sont quintessentiels aux processus d’affaires, à la rentabilité financière et à la viabilité monétaire: risques opérationnel, de marché et de crédit. Ces risques ont été redéfinis par les normes bancaires Bâle II bien que les préceptes de ce dernier corpus législatif peuvent être appliqués efficacement à n’importe quel secteur économique.

Le risque opérationnel se situe dans l’exécution des processus fonctionnels d’une compagnie et couvre ainsi une envergure incroyablement grande de fonctions, des processus internes aux ressources humaines en passant par les systèmes informatiques. Un exemple de risque opérationnel est le vol d’information ou le détournement de fonds.

Le risque de crédit est le risque que l’emprunteur ne rembourse pas un prêt ou une ligne de crédit pour cause de faillite ou de problèmes de solvabilité provisoires (l’épithète « risque pays » est préférée quand l’emprunteur est un pays ou une entité souveraine).

Le risque de marché est le risque de perte qui peut résulter des fluctuations des instruments financiers (cours des actions, taux d’intérêt, devises étrangères et cours des matières premières), lesquelles peuvent avoir individuellement ou collectivement un effet pécuniaire défavorable sur un investissement social ou un portefeuille de courtage.

Un autre risque – risque politique – est présent dans l’environnement externe d’une entreprise et émerge simultanément lorsque celle-ci s’engage dans la sphère internationale. Ce risque de perte financière résultant d’un changement dans le paysage politique d’un pays explique, en partie, pourquoi beaucoup de pays sous-développés reçoivent un montant réduit d’investissements directs étrangers.
Gérer de nouveaux risques

Admettre que le risque constitue le talon d’Achille de l’entreprise rend plus aisée la thèse qu’un programme efficace de gestion de risques est essentiel pour éviter des pertes d’ordre financier ou de réputation. Le département de risque doit se munir d’outils efficaces afin de détecter, analyser et atténuer ou supprimer les risques potentiels à tous les niveaux de la firme, et le risk modeling par simulation informatique s’est avéré efficace pour dessiner le « nuage de risque » de l’entreprise. Chapman et Ward (1997, page 169, anglais) identifient aussi plus en détail huit phases dans le processus de gestion de risques : définir, focaliser, identifier, structurer, s’approprier, estimer, évaluer et planifier.

Il existe à l’heure actuelle une ribambelle complexe de méthodes et de systèmes de contrôle de risques, et cette liste est corrélativement associée à l’importance de certains événements fondamentaux (élevée, moyenne, basse). Elle peut dépendre aussi de l’intervalle de confiance dans lequel certains événements peuvent être évalués (Lifson et Shaifer, 1982, page 133, anglais).

De nouveaux types de risques ont été découverts ces dernières années, même si à l’heure actuelle ceux-ci sont étrangement ignorés ou sous-estimés par les spécialistes du risque ou les universitaires. Bien que certaines de ces menaces aient été dépistées avec un relatif succès dernièrement, leur augmentation stratosphérique dans la dernière décennie et le ravage financier qui en découle les ont catapultées dans la catégorie « haut risque ».

Ces risques sont : activisme d’actionnaire, risque de réputation, risque de régulation.

Tony Merna et Faisal F. Al-Thani (anglais) démontrent que l’univers entier des risques peut être divisé en 3 sections : risques connus, risques inconnus, et les « inconnus inconnus ». Cette dernière catégorie est d’importance capitale dans l’analyse courante parce qu’elle regroupe les nouvelles menaces précitées.

L’activisme d’actionnaire, autrefois épiphénomène, s’est transformé récemment en une activité plus fréquente et potentiellement délétère dans le paysage économique. Naturellement, la nocivité ici se mesure du point de vue d’un dirigeant de société dont les programmes d’action peuvent être potentiellement défaits par les activistes extérieurs.

Ce type d’activisme utilise les capitaux investis dans la société pour faire pression sur sa gestion et pour atteindre les buts et les stratégies propres  aux actionnaires activistes. Bien que la création de valeur soit un crédo important pour les chefs d’entreprise, les activistes ne poursuivent pas nécessairement une communauté d’intérêts avec d’autres actionnaires ou dirigeants sociaux. La dichotomie surgit parce que le premier groupe poursuit  d’habitude des objectifs pécuniaires à court terme alors que le dernier groupe vise des buts stratégiques à plus long terme qui augmenteront la part de marché et le statut concurrentiel de la firme.

Un facteur qui augmente le risque d’activisme est l’observation économique qui montre qu’’il est relativement bon marché, du point de vue de l’investisseur, de lancer une campagne fructueuse avec peu de moyens (entre 5 et 10 % de participation) – comparée à d’autres entreprises plus coûteuses de restructuration dans la sphère économique. Dans la pratique, l’activisme d’actionnaire peut se décliner en plusieurs formes: batailles judiciaires, campagnes de publicité, résolutions d’actionnaires, litiges, et négociations avec les dirigeants.

Carl Icahn et T. Boone Pickens, milliardaires américains, se sont montrés experts dans l’art de provoquer un changement au sein des sociétés-cibles et ont amassé des profits gargantuesques une fois que la fusion, l’acquisition,  ou le changement désiré est accompli(e). M. Icahn a utilisé son excellent sens des affaires, sa pensée stratégique et son chéquier énorme pour créer Le rapport d’Icahn, (anglais) une ressource pédagogique efficace pour promouvoir ses vues sur le gouvernement et les sujets économiques.

Du point de vue de l’entreprise, les risques de cette catégorie peuvent être extrêmement préjudiciables parce qu’un chamboulement dans le conseil d’administration ou une prise de contrôle abrupte peut, sans l’ombre d’un doute, dérailler les buts à moyen et long terme des dirigeants, ce qui en retour peut affecter la rentabilité et la part de marché de la firme à cause des millions de dollars en procès et en campagnes de relations publiques.

Le risque de réputation surgit quand des événements défavorables affectent la marque, l’image sociale et la part de marché d’une entreprise commerciale en raison d’actions entreprises par les médias, les employés, la direction, et les structures gouvernementales ou les autorités de tutelle (le dernier groupe est la source du risque de régulation).

Les dirigeants de société doivent traiter les risques mentionnés ci-dessus  différemment des risques ordinaires à cause de leur intense asymétrie (coûts minimes mais dommages financiers importants). Il est clair qu’ils doivent appliquer les préceptes du meilleur dogme des pratiques de gestion de risque: valeur actuelle, états financiers, retour sur investissement mais aussi options et code de gouvernement (Damodaran 2006 anglais).

En plus d’une solide infrastructure informatique visant la réduction des risques, les entreprises  doivent créer un nouveau poste consolidé, fonctionnant sous l’égide du Chief Risk Officer pour traiter synergiquement des zones d’incertitude. Ce rôle doit avoir la responsabilité globale du développement et de l’exécution d’un cadre détaillé de gestion des risques et pourra conseiller les directeurs sur des meilleures pratiques de gouvernance. La future rentabilité de l’entreprise en dépend.

Ma lettre spéciale à Nelson Rolihlahla Mandela

February 11, 2010 21 comments

Letter in English

Cher Madiba,

Je prie que cette missive vous trouve en excellente forme.
Aujourd’hui, le 11 février 2010 marque le 20ème anniversaire de liberté.
Liberté pour vous après 27 ans en prison,
Liberté pour les millions de vos frères et sœurs,
Les millions de vos fils et filles,
Les millions de vos petits-fils et petites-filles,
Les millions de vos arrière-petits-fils et arrière-petites-filles,
Qui ont été asservis dans la pauvreté pour l’unique raison de leur mélanine sanguine.

Baba, comment vous portez-vous ? Où êtes-vous de nos jours ? Que faites-vous ?
Contempler l’évolution lente de votre pays ?
Le monde contemporain dans lequel nous vivons ?
L’apartheid fait-il partie du passé ?
Est-ce ce que vous envisagé pour l’Afrique du Sud moderne ?
20 ans après, votre pays est régi par les élites noires,
L’intelligentsia que vous avez tellement soigneusement formée,
Ils font de leur mieux pour guérir une nation handicapée,
Combattant des maux sociaux partout où ils peuvent.

Madiba, est-ce ce que vous aviez prévu ?
Le pays est déchiré et a besoin de soins.
De grands pans du peuple souffrent toujours.
Un bandit appelé SIDA continue de tuer
Des fils et filles sont oubliés,
Pendant que certains de vos héritiers politiques gaspillent un temps énorme
La violence règne toujours et elle assassine le noyau même de nos sociétés.

Madiba, est-ce ce que votre aviez imaginé ?
L’Afrique du Sud se développe lentement, solidement et sûrement.
Mais l’économie est toujours aux mains des uns,
Les mêmes qui l’ont tenue avant que vous ne soyez emprisonné,
Les mêmes qui l’ont tenue avant que vous ne soyez libéré,
Pendant que la masse souffre de l’avarice humaine et d’une lente décimation
Certains sont devenus plus riches que vous ne pouvez l’imaginer
Et constitueront la prochaine élite.

Madiba, votre pays pleure,
Votre continent souffre de maux d’ici et d’ailleurs
Leur donneriez-vous un peu de votre rare sagesse ?
Diriez-vous au monde, si élogieux à votre égard, que le moment est venu pour agir ?
Diriez-vous à vos compères africains de laisser leur massif égo militaire ?
Feriez-vous cela s’il vous plaît ?

Le feriez-vous… ?

L’Allemagne et son casse-tête grec

February 10, 2010 14 comments

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L’atmosphère ces dernières semaines à 1, Willy-Brandt-Straße à Berlin est des plus tendues. Le siège de la chancellerie allemande, l’un des plus grands édifices de pouvoir exécutif au monde – 8 fois la taille de la Maison Blanche – fourmille de milliers de fonctionnaires affairés sur les sujets graves de l’heure, du taux de chômage galopant à la relance économique en passant par la lutte contre l’évasion fiscale.

Cependant, la question qui préoccupe le plus Angela Merkel, la chancelière allemande et ses proches conseillers est relative au chaos financier en Grèce et ses conséquences pour la zone Euro.

Vu la solidité de ses fondamentaux économiques, son excellente côte chez les agences de notation, et une discipline dans la gestion des deniers publics digne des préceptes des plus grands stratèges de la Wehrmacht,  l’Allemagne a pu mieux résister à la crise que d’autres pays de l’Union.

Berlin n’est pas seulement la première puissance de l’Europe à bien d’égards ; elle en demeure essentiellement sa locomotive économique. Cette position lui pose un dilemme parce que sa dépendance envers les autres pays de l’Union (pour ses exports) et l’absence de barrières douanières (Accord de Schengen) la forcent à venir en aide à ceux-ci.

En clair, l’Allemagne doit « insuffler » son Plan Marshall aux ventres mous de la chaîne économique de la fédération si elle ne veut pas elle-même en pâtir à terme.

Angela Merkel et son ministre des finances Wolfgang Schäuble sont longtemps restés rétifs à une implication plus profonde de Berlin pour aider les économies handicapées de l’Union. Ils estiment fermement que certains de leurs voisins utilisent l’Europe comme bouc-émissaire à leurs problèmes internes.

Cette méfiance explique leur choix de ne pas utiliser la Banque Centrale Européenne et la Bundesbank comme bailleurs de fonds principaux, leur préférant le FMI et d’autres canaux transnationaux de sorte à repartir les risques sur une plus grande plateforme d’acteurs financiers et de pays.

Il faut dire que la Grèce n’a pas été ces derniers temps un modèle de gestion économique aux yeux des observateurs allemands et des marchés financiers. Loin d’etre un nain géostratégique comme l’Islande, la Grèce une solide économie (essentiellement basée sur le tourisme et le secteur maritime) classée 26ème sur la liste du FMI (PIB/pays en 2009).

Mais le fait surréaliste est que le pays, dirigé à l’heure par le premier ministre gréco-américain Geórgios Papandréou, a été reconnu coupable de falsifications statistiques de ses comptes lors de son entrée dans la fédération européenne.

L’exécutif hellène doit prendre à bras le corps le problème du déficit public et du service de la dette, et les programmes d’austérité fiscale ne manqueront pas d’augmenter les mouvements sociaux dans les mois à venir.

D’autres pays du vieux continent présentent un pronostic similaire, et se regroupent sous l’acronyme anglais non plus génuflecteur de P.I.G.S. (cochons). Ces pays sont le Portugal, l’Italie, (la Grèce), et l’Espagne ; ils ont aussi des économies minées par la chute du marché de l’immobilier, le chômage grimpant, le tissu industriel émietté et les délocalisations massives des firmes privées.

Les autorités européennes réagiront à coup sûr pour éviter un effet boule de neige potentiellement délétère au reste de l’Europe. Beaucoup d’options s’offrent à elles, de l’aide directe de la BCE à la Grèce à un rachat partiel de la dette grecque par la BCE en passant par des subventions de structures transnationales comme le FMI et une augmentation des mesures protectionnistes pour arrêter l’hémorragie économique pendante (ex. : guerre des chaussures avec la Chine).

Actu mondiale en boucle…

February 9, 2010 1 comment

Le chef du gouvernement hexagonal François Fillon vient de clôturer une réunion ministérielle concernant le debat sur l’identité. Beaucoup de français essayent toujours de comprendre pourquoi Sarkozy et son gouvernement ont choisi de se concentrer sur un sujet aussi éthéré et flou aux dépens de questions plus préoccupantes tels que le chômage, les retraites, la Crise en Grèce, les délocalisations, etc.

Pendant ce temps, l’Angleterre se demande si elle doit confier le capitanat de son équipe nationale à un footballeur embourbé dans un scandale sexuel. Vu les dernières performances des « Three Lions », le sélectionneur national Fabio Capello aura peut etre besoin de tous les « talents » disponibles si l’équipe veut aller plus loin en Afrique du Sud cette fois-ci.

Surprise, surprise ! Ce weekend, le président américain a déclaré à la journaliste de CBS Katie Couric que sa stratégie de lutte contre la terreur n’était pas différente de celle du gouvernement Bush. Réponse un tantinet surréaliste venant de l’«agent du changement ».

Quelle attitude le Président américain et la communauté internationale adopteront-ils face à la montée de la propagande nucléaire iranienne? Nous verrons jusqu’où les mots suivront la diplomatie et si/où  d’autres mesures prendront le relais.

Alan Greenspan: L’Amérique pourrait connaître une déchéance…

February 7, 2010 Leave a comment

Alan Greenspan, l’ancien directeur de la Réserve Fédérale, a déclaré ce dimanche sur la chaîne NBC que la maitrise de certains amortisseurs sociaux comme la sécurité sociale était essentielle à la prospérité à long-terme de l’Amérique.

L’ex-grand argentier était l’invité de l’émission dominicale « Meet The Press » de NBC et a offert un avis mitigé sur la relance économique, et prédît que « le chômage restera entre 9 et 10% » cette année.

La prédiction la plus extraordinaire de Greenspan fut d’affirmer que l’Amérique pourrait connaître une déchéance et perdre son statut de grande puissance si elle ne mettait pas d’ordre dans sa fiscalité.

Il serait intéressant de voir dans quelle mesure l’ex-banquier central a pu promouvoir cette mantra de contrôle fiscal durant ses 19 ans passés à la direction de la Fed, lui dont (selon certains commentateurs) les politiques monétaires de taux réduits sont à la base de la crise de crédit actuelle.